19 août, 2013

La situation en Égypte expliquée à la lumière de « Bazaar » de Stephen King

La situation en Égypte expliquée à la lumière de « Bazaar » de Stephen King.

Avant de terminer la lecture du livre de Stephen King « Bazaar », J'avais prévu d'écrire un petit texte pour exprimer mon point de vue sur cette œuvre. Cependant, les événements survenus actuellement en Égypte me préoccupent tellement que je passe presque toute la journée à naviguer sur internet et à zapper les chaînes à la recherche de nouvelles informations et surtout voir les avis des gens sur le sujet.

Les événements du livre se déroulent dans la petite ville de Castle Rock où la vie est « en apparence » paisible. Chacun essaie de vivre comme il faut, oubliant ses conflits avec ses concitoyens.
Un jour arrive un homme étranger : « Leland Gaunt »et ouvre une boutique d'antiquité « Le bazar des rêves ».La nouvelle boutique attire le public et les fascine, surtout,rappelez-vous, qu'il s'agit d'une petite ville. Et les gens commencent à affluer pour voir ce que cet homme leur propose comme marchandises. Chacun y trouve l'objet dont il rêvait depuis son enfance, l'objet en rapport avec un souvenir très profond ou un désir très fort. Le propriétaire paraît généreux puisqu'il n'est pas exigeant quant au prix. En effet, il ne vous demande pas un prix fou en voyant vos yeux étinceler de mille feux par amour pour n'importe quel objet exposé. Il peut même vous l'offrir en guise de cadeau mais à condition de lui rendre un service apparemment insignifiant. Ainsi, il demande au jeune Brian Rusk (son premier client) de souiller les draps de Wilma Jerzyck. Le jeune adolescent qui ne veut pas perdre son objet fétiche (la carte de Sandy Koufax) accomplit le dessein de Gaunt et ainsi les événements s'enchaînent. Wilma ne soupçonne pas le jeune Brian, mais plutôt Nettie Cobb, la jeune femme qui a tué son méchant mari et passé cinq ans dans un hôpital psychiatrique, avec laquelle elle avait une relation tendue à cause d'un chien bruyant. Bref, les querelles entre les habitants de Castle Rock, bien orchestrées par le mystérieux Gaunt, finissent dans le sang.

Voici,grosso modo, le résumé du livre. Ce qui m'a beaucoup intrigué c'est la situation en Égypte qui me semble reproduire bizarrement le scénario de Stephen King.
Je suis persuadé que personne ne peut nier le fait que l’Égypte s'est enlisé dans un bourbier dont la fin reste à nos jours imprévisible. Ce qui partage les opinions c'est : qui en est responsable ?

Afin d'expliquer ce qui se passe en Égypte à la lumière de « Bazaar »,je procéderai par analogie. L’Égypte sera pour nous Castle Rockla petite ville « tranquille » mais tiraillée par des conflits étouffés. Personnellement, je trouve que ce pays est composé de trois groupes : les musulmans, les coptes et les laïcs. L'amitié entre eux n'était durant plusieurs années qu'apparence trompeuse. Il fallait, pour une personne machiavélique,mettre le feu aux poudres pour enflammer tout le pays. Cette personne est Al sissi, la réplique idéale de Leland Gaunt. Qui l'aidera donc à exécuter son stratagème ? Des jeunes désœuvrés,comme Brian Rusk, friands de changement et, comme wilma, des gens dont l'incompréhension est un caractère intrinsèque de leur personnalité.

Et voilà, tel Leland Gaunt, Al sissi connaît très bien le peuple égyptien, il n'est pas le seul bien évidemment, mais il est le seul qui ait l'audace d'entraîner ce pays dans le chaos.

Cependant, La petite ville de Castle Rock avait la chance d'avoir un chérif« Alan Pangborn » qui raisonne et dont la voix est bien reçue par la population qu'en est-il de l’Égypte ?
A vrai dire, les voix raisonnables ne manquent pas dans ce pays, mais y a-t-il des oreilles qui écoutent ?

MernissiJalil le 14/08/2013

16 avril, 2013

Le journal d'une rêveuse


La vie qu'elle vivait,
L'espoir qu'elle avait,
Un bonheur plus qu'elle n'en croyait, 
Étaient les sillons du rêve qu'elle vivait.

Des mots parfumés de tristesse,
Des phrases imprégnées d'ivresse,
Dans des pages amères, la poussent
A écrire et décrire ses pensées très douces.

Un journal sans fin,
Des rêves gravés, 
Malheureusement en vain.
Mais au fond d'elle dort
Un envie de continuer 
Et de rêver encore.

Poème composé par Oumayma Boumahdi

Le simple souverain


Mes crêpes sont préparées chaque matin
Dans mon atelier au fond des forêts de pins.
Je pétris la pâte moelleuse de mes doigts fins.
Je ne suis qu'un simple boulanger, je ne suis point souverain.

Je continue à pétrir la pâte couverte d'huile
Et chaque matin, les gourmands devant mon atelier s'affilent.
Les citoyens me tendent leurs sous, éteignent leur faim.
Je ne suis qu'un simple boulanger, je ne suis point souverain.

J'aurais beau demandé un prix plus élevé
Mais leur faim de loup m'a tant fait pitié.
J'ai pardonné, j'ai pardonné, même aux radins.
Je ne suis qu'un simple boulanger, je ne suis point souverain.

Le soir, je mène les crêpes restantes chez moi.
Mon argent me rapporte à peine du miel et du bois.
Le miel que ma progéniture déguste avec joie au coin.
A ce moment, je ne suis plus boulanger, je suis souverain! 

poème composé par Rayhana Chafiq et Radia Krimi

Ma maison



Ma maison est au fond des bois
Et personne ne m'y trouvera.

Ma maison est au fond des bois
Et des voisins, j'en ai pas.

Ma maison est au fond des bois.
Qu'on se sent bien chez soi!

Ma maison est au fond des bois.
C'est mon royaume, je suis le roi.

Ma maison est au fond des bois.
Que je suis noyé de joie!

Ma maison est au fond des bois
Et aux bois, il n'y a pas de loi.

Ma maison est au fond des bois
Et personne ne m'y vois.

Ma maison est au fond des bois.
Dans les bois, il fait souvent froid.

Rien que moi et ma demeure.
Que de la joie et du bonheur!


Poème composé par Rayhana Chafiq

10 février, 2013

L'écriture collaborative

Aujourd'hui, je vous propose un site qui vous permettra d'écrire en collaboration avec vos amis.  
Pour savoir comment ça marche regardez d'abord la vidéo.


Pour le tester avec vos amis, voici le lien pour la page.